SNCF Paris Rive Gauche : Les cheminots de la logistique en grève08/04/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/04/une2123.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF Paris Rive Gauche : Les cheminots de la logistique en grève

Mardi 31 mars, la grève démarrait à la Logistique de Montrouge, site SNCF faisant partie du Technicentre de Paris Rive Gauche (PRG). Les cheminots revendiquent des embauches, des qualifications supplémentaires et l'amélioration des conditions de travail.

Les grévistes sont allés rencontrer les cheminots de la Logistique de l'ensemble du Technicentre de PRG. Ils sont tout d'abord allés à Ivry, puis à Trappes. Lundi 6 avril, ils se sont rendus sur les sites Masséna/Tolbiac et des Ardoines. À chaque fois, les cheminots ont rejoint le mouvement. Mardi 7 avril, tous les sites Logistique du Technicentre PRG étaient en grève. Cela concerne environ 150 cheminots.

La colère est grande car la direction a décidé une réorganisation du travail en supprimant des postes, même au mépris de la sécurité. Par exemple, à Ivry, certaines manoeuvres sont faites par un seul agent, ce qui entraîne un risque d'accident. Si des postes sont supprimés, la charge de travail, elle, existe toujours, seulement elle est répartie sur les autres cheminots. Et plus de travail, cela entraîne aussi des difficultés pour poser les congés et même les repos. La direction ne pense qu'« augmentation de la productivité ». C'est tout cela que les cheminots en grève refusent.

Le mouvement s'est étendu de par la volonté des grévistes. À Montrouge, la direction a tout tenté pour stopper la grève, voulant expulser les grévistes de l'atelier, en faisant appel à des huissiers qui n'ont cessé de les suivre et en mobilisant une partie de l'encadrement. Ce comportement n'a fait que renforcer la colère et la volonté d'étendre la grève.

Chaque jour a lieu une assemblée de l'ensemble des grévistes des différents sites. Mardi 7 avril, les cheminots étaient une soixantaine réunis. Les assemblées ont élu un comité de grève avec des représentants de chaque site pour organiser le mouvement. Ils se sont également adressés à tous les cheminots de l'établissement PRG pour les inviter à les rejoindre, en insistant sur le fait qu'il fallait « relever la tête » et « défendre nos intérêts de travailleurs. ».

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