Samedi 4 avril, en protestation contre une baisse probable de leurs subventions, les centres sociaux parisiens organisaient leurs activités dans les rues. Il y a à Paris une trentaine de centres sociaux, comprenant quelques dizaines de salariés et 2 000 bénévoles, qui organisent par exemple l'aide aux devoirs de nombreux élèves, l'alphabétisation des adultes, l'encadrement sportif et culturel d'enfants et d'adolescents et une multitude d'activités, aussi variées que le sont les personnes volontaires pour les mettre en place. Ces activités permettent également, et ce n'est pas le moins important, à des centaines de jeunes bénévoles de se former en étant militants associatifs et responsables de plus jeunes qu'eux.

L'activité des centres sociaux parisiens dépend en grande partie des subventions qu'ils reçoivent de la municipalité, de la Caisse d'allocations familiales et de l'État. Or la Fédération des centres sociaux parisiens évalue à 1,1 million d'euros la baisse probable de la subvention versée par l'État. Ces économies budgétaires se traduiraient par encore un peu moins d'activités collectives pour les jeunes et moins jeunes des quartiers populaires.

Mais il faut bien que l'État prenne quelque part l'argent nécessaire à sauver les profits des banquiers !