Martinique - Fort-de-France : Meeting de solidarité avec la grève générale de Guadeloupe04/02/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/02/une2114.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Martinique - Fort-de-France : Meeting de solidarité avec la grève générale de Guadeloupe

Lundi 2 février les organisations de gauche, d'extrême gauche et certaines organisations nationalistes ont organisé un meeting de solidarité avec les travailleurs de Guadeloupe en grève générale. Il s'agit de Combat Ouvrier, du GRS (Groupe révolution socialiste - Quatrième Internationale) qui avait pris l'initiative de ce meeting commun, du Modemas (Mouvement démocratique et écologique pour une Martinique souveraine) dirigé par Garcin Malsa, maire de Sainte-Anne d'obédience indépendantiste, du Mouvement populaire franciscain, du Mouvement populaire pour la résistance offensive en Martinique, du Palima (Parti pour la libération de la Martinique), du Parti Communiste Martiniquais, du PKLS (en français : Parti communiste pour l'indépendance et le socialisme), du PPM ( Parti progressiste martiniquais fondé par Aimé Césaire), du RDM (Rassemblement démocratique pour la Martinique), de Bâtir le pays Martinique.

Les organisations politiques martiniquaises avaient invité des membres du Kolektif Lyannaj kont pwofitasyon (alliance contre l'exploitation outrancière) de Guadeloupe. C'est Max Céleste, membre de la direction politique de Combat Ouvrier, et par ailleurs membre du Kolektif Lyannaj, qui a été délégué pour parler au nom de Lyannaj en Martinique.

Environ 250 personnes ont assisté au meeting sur la place de l'Abbé-Grégoire, dans le quartier populaire des Terres Sainvilles à Fort-de-France.

Tous ont affirmé leur solidarité avec la grève générale en Guadeloupe. Beaucoup attendaient des nouvelles fraîches et directes de ce qui se passe en Guadeloupe, vu que les médias masquent, déforment ou tronquent les événements. C'est pourquoi Max Céleste a expliqué l'état de la situation en insistant sur les travailleurs en grève, colonne vertébrale de l'ensemble du mouvement. Mais il a aussi insisté sur l'apport de la jeunesse des quartiers et des groupes culturels qui se joignent au mouvement et y ajoutent leur propre dynamisme. Un meeting donc intéressant et peut-être aussi contagieux pour les travailleurs de Martinique. C'est du moins ce qu'ont souhaité et espéré tous les intervenants.

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