Le conseil français de la concurrence vient de condamner onze entreprises du négoce de l'acier dont trois du groupe ArcelorMittal, à une amende globale de 575,4 millions d'euros pour « avoir formé un cartel de grande ampleur portant à la fois sur les prix, les clients et les marchés » entre 1999 et 2004. Avec le surprix des poutrelles, tubes, laminés, ronds à béton, etc., les bénéfices ont fortement augmenté, bien sûr au détriment des consommateurs qui ont payé plus cher appartements et automobiles.

Et ce sont les mêmes trusts qui justifient les licenciements, les faibles hausses de salaire, l'accroissement de la précarité du travail par la nécessité de résister à la « concurrence » !