Selon le journal Les Échos, c'est un Peugeot, Eric, qui vient de prendre la tête de Theolia, producteur d'électricité d'origine éolienne, une filiale de General Electric.

Chez les Peugeot - qui perpétuent ainsi une vieille tradition de la noblesse - le pouvoir au sein du groupe PSA est, selon la presse, toujours confié à l'aîné et, avec l'élargissement de la famille, aux aînés de chaque branche. Le frère aîné d'Eric, Jean-Philippe, est président du holding Établissements Peugeot Frères. Son cousin Thierry est à la tête du conseil de surveillance de PSA et son autre cousin, Robert, est président de Foncière et Financière de participations, un autre holding patrimonial de la famille.

Eric Peugeot, lui, a occupé différentes fonctions au sein du groupe : président des filiales de Peugeot en Belgique, en Hollande et au Portugal, administrateur de SKF France, des Établissements Peugeot Frères et de la Française de participations financières avant de se retrouver à la tête de Theolia.

Si le groupe PSA - dont la famille Peugeot est le principal actionnaire - licencie les intérimaires et n'a pas de place pour les travailleurs abîmés par le travail à la chaîne, il assure aux membres de la famille Peugeot un avenir professionnel. Ou plutôt une occupation, le plus important étant les confortables dividendes que la famille tire de la possession du capital du constructeur automobile Peugeot-Citroën.