Le patron maintient son objectif de 10 % de marge pour 2010 avec 40 % d'augmentation de la productivité. Les économies seront donc réalisées sur le dos des travailleurs par le chômage partiel, la baisse des effectifs et la fermeture d'ateliers ou d'usines, que ce soit en France, au Canada, en Angleterre, en Espagne ou en Italie.

Ainsi, sous prétexte de modernisation, l'usine de Stura à Turin, qui produit des pneus tourisme, sera fermée fin 2009. La direction promet que les 700 salariés se verront proposer un poste et que les capacités de production de l'usine de Cuneo, elle aussi située en Italie, seront renforcées.

Mais on sait ce que valent les promesses patronales. Ainsi, dans le cas de l'usine Kléber à Toul, de l'aveu même du patron, sur les 900 travailleurs, à peine 150 ont été reclassés à ce jour.