En ces temps où l'on parle récession et austérité, il en est dont le pouvoir d'achat n'a pas l'air de trop souffrir.

Ainsi, autour du 15 août à Deauville, se déroulait la traditionnelle vente des " yearlings ", ces pur-sang d'un an que certains espèrent voir gagner un jour. On est loin des quelques euros du ticket de tiercé : le canasson le plus cher s'est vendu près de 800 000 euros (plus de 60 années de smic) tandis que le nombre d'enchères dépassant les 200 000 euros augmentait.

Sur la Côte-d'Azur s'est négociée la vente de la villa " Leopoldina ". Son prix a été de 500 millions d'euros, une somme équivalente au travail d'un smicard durant 40 000 ans, le temps qui nous sépare des mammouths et de la disparition de l'homme de Néandertal ! Et encore, d'après un courtier interviewé par Le Parisien du 11 août, " on n'ose plus avancer des prix qui n'atteignent pas 100 millions d'euros pour cette clientèle ".

Qui donc parlait de crise du pouvoir d'achat ?