Les CRS ne pourront même plus dire "sous les pavés, la plage". Le ministère de l'Intérieur en a retiré des dizaines des plages dont ils assuraient la surveillance en période d'été, et raccourci leur période d'intervention. Du coup, non seulement les CRS bronzent moins, mais les maires se plaignent de plages moins sûres.

Les communes, forcées de pallier ces insuffisances, doivent recruter elles-mêmes les maîtres-nageurs sauveteurs nécessaires. Les postes de secours sont parfois laissés sans personne sur des plages publiques autrefois surveillées. Et les syndicats de la police dénoncent les projets de suppression ou de diminution de moitié du nombre de CRS sur les plages en 2009.

Mais comme ces CRS ne servaient pas qu'à matraquer des manifestants, le gouvernement met bon ordre à cette anomalie !