" J'ai parfaitement conscience du problème du pouvoir d'achat des retraités " a déclaré Sarkozy, mardi 6 mai, en annonçant... 0,8 % de hausse des retraites au 1er septembre.

Autant dire que, avec le 1,1 % du 1er janvier, on est très loin du compte par rapport à la hausse des prix. Car, si Sarkozy candidat promettait d'augmenter les retraites de 25 %, une fois élu, il impose qu'elles ne suivent même pas le rythme officiel de l'inflation (officiellement chiffré à 3,2 % sur un an).

Plus de la moitié des retraités doivent vivre avec des pensions inférieures au smic. Cela n'empêche pas Sarkozy d'en rajouter dans le mépris en présentant ce 0,8 % comme un cadeau royal, puisque, a-t-il tenu à préciser, " il n'y a pas d'obligation légale de revaloriser les pensions en cours d'année ".

Les retraités n'ont pas non plus l'obligation de lui dire merci.