Le gouvernement s'est montré favorable à la demande d'augmentation des tarifs formulée par Gaz de France. Après 4 % d'augmentation au 1er janvier, le prix du gaz pourrait ainsi augmenter de 5,5 % dès le mois d'avril.

Cette question était dans l'air, mais le gouvernement a attendu que les élections municipales soient passées pour donner son accord. De son côté, la direction de GDF justifie cette nouvelle augmentation en invoquant le fait que les prix du gaz sont indexés sur ceux du pétrole qui connaissent une envolée. Peut-être, mais quand on sait que GDF a fait 2,5 milliards d'euros de bénéfices en 2007, les consommateurs sont en droit de penser que cette nouvelle augmentation est totalement injustifiée !

En fait, les raisons de cette politique tarifaire sont ailleurs. GDF doit bientôt se marier avec le groupe privé Suez ; la hausse des tarifs est la promesse d'une meilleure rentabilité encore... sur le dos des consommateurs. Sans oublier qu'au passage, par le biais des taxes prélevées sur le gaz, le gouvernement empochera 1 ou 2 milliards supplémentaires.