Mardi 19 février, une nouvelle réunion a rassemblé plus de la moitié des travailleurs de l'Imprimerie Nationale. Depuis plusieurs années, le gouvernement s'évertue à casser ce qui reste de l'Imprimerie Nationale et à se débarrasser de ses travailleurs. Il en reste 120 à Choisy, tous menacés de la porte.

Un médiateur a été nommé, qui ne s'engage sur rien, et qui indique qu'une quarantaine de personnes pourraient être reprises, par un imprimeur d'une commune voisine. " Le projet de reprise, tel que j'ai pu l'analyser, m'apparaît sérieux, viable, avec des perspectives de développement ", a t-il dit. Donc, rien de sûr.

Les ouvriers continuent à venir majoritairement prendre des nouvelles et occuper les bâtiments jour et nuit. Chacun doit faire ses comptes, prendre les 30 000 euros proposés, plus des miettes par année d'ancienneté, ou saisir le plan de reclassement avec un salaire en baisse et une garantie formelle sur cinq ans. Et après ? C'est le " Et après " qui nous gêne tous. Et personne n'est emballé par cette prime de départ.

Alors la lutte continue.