Mittal toujours à l'affût des aides d'État07/02/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/02/une2062.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Mittal toujours à l'affût des aides d'État

Alors qu'il a annoncé des suppressions d'emplois à Gandrange en Moselle, le groupe ArcelorMittal a obtenu, le 1er février 2008, du gouvernement fédéral belge et de la région wallonne, le financement de 65 % des quotas de pollution qu'il aurait dû, sinon, payer intégralement, pour le redémarrage d'un haut-fourneau à Liège en Wallonie.

Pourtant le redémarrage avait été formellement décidé depuis octobre dernier. Il était prévu pour la mi-février et 25 millions d'euros y avaient même été investis, pour répondre à la demande croissante en aciers plats. Mais cela n'a pas pour autant empêché les dirigeants de cette entreprise de pratiquer le chantage à l'emploi, faisant valoir la création de plus de 200 emplois dans une région fortement frappée par le chômage et les restructurations.

Et ils n'ont pas manqué de se féliciter de voir " le gouvernement wallon et le gouvernement fédéral " avoir " pu dégager des quotas de CO2 substantiels dans leur plan d'allocation ".

Toutes les occasions sont bonnes pour ces patrons pour récupérer des aides, même quand les investissements sont prévus et qu'ils n'en ont nul besoin.

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