"Service minimum" dans l'éducation : Des discours démagogiques23/01/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/01/une2060.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

"Service minimum" dans l'éducation : Des discours démagogiques

Une des conséquences immédiates de ces suppressions de postes est le non-remplacement d'enseignants partis à la retraite, en congé longue maladie ou en congé maternité. Dans le secondaire, des élèves se retrouvent ainsi sans professeur, même lorsqu'il s'agit d'une matière essentielle pour eux. Dans le primaire, les élèves n'ont alors pas du tout école.

Pour ne citer qu'un exemple, dernièrement, les lundi 21 janvier et mardi 22 janvier, des élèves d'un lycée de la région parisienne, le lycée Blanqui à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, ont bloqué leur établissement pour protester contre le non-remplacement de leur professeure de comptabilité, partie à la retraite un mois et demi plus tôt. Ces élèves sont dans la dernière année de leur baccalauréat professionnel, dont la spécialité est justement la comptabilité : ils peuvent donc difficilement se passer de cette matière pour réussir leur examen. Une autre classe de terminale BEP est également concernée. Et ce n'est pas un cas isolé.

En fait, les problèmes des parents, l'intérêt des élèves, c'est le cadet des soucis du ministère, et les déclarations sur le " service minimum " ne sont que discours démagogiques antigrévistes.

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