Depuis qu'existe le système de positionnement par satellite GPS, maintenant accessible aux automobilistes, les industriels européens veulent montrer qu'ils sont capables de concurrencer les Américains. C'est le projet Galileo.

Mais lancer trente satellites coordonnés et mettre au point les systèmes capables de lire et de transmettre les informations, demande des capitaux importants... qu'aucun de ceux qu'on nomme abusivement entrepreneurs ne voudrait risquer. Ces gens-là ne jouent qu'à coup sûr.

Aussi les frais du GPS américain ont-ils été assumés en grande partie par l'armée des États-Unis. En Europe, faute d'un État unique capable de mettre la main à la poche, il a fallu des années aux divers industriels, alliés mais concurrents, et à leurs divers États pour se mettre d'accord sur la répartition des frais et des commandes.

Une solution originale a finalement été trouvée : les crédits seront pris sur les restes de la politique agricole commune.

Quand on dit que les États sont les vaches à lait des capitalistes...