Samedi 10 novembre, devant la préfecture de Nanterre, huit maires des Hauts-de-Seine ont organisé un rassemblement ainsi que des parrainages de sans-papiers. Ils voulaient protester contre l'envoi d'une lettre par le préfet, début septembre, les menaçant de poursuites judiciaires s'ils persistaient à soutenir les sans-papiers : " Il m'appartient de vous prévenir qu'en organisant ce type de parrainages, vous contrevenez directement à la loi ", disait cette lettre.

Un conseiller général communiste a eu beau jeu de répondre que, " plutôt que de s'attaquer toujours aux plus faibles ", les autorités feraient mieux d'envoyer ce type de lettre aux seize maires du département (dont Neuilly-sur-Seine) qui n'appliquent pas la loi SRU demandant aux communes de construire 20 % de logement sociaux.