Cité HLM de Fonsala - Saint-Chamond (Loire) : Une réhabilitation désastreuse.01/11/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/11/une2048.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Cité HLM de Fonsala - Saint-Chamond (Loire) : Une réhabilitation désastreuse.

Mardi 23 octobre, une délégation des locataires de la cité HLM de Fonsala était présente au Conseil municipal de Saint-Chamond pour y faire entendre ses revendications.

Commencée fin 2006, la réhabilitation des immeubles et des logements (coût total : 35 millions d'euros, soit 28 000 euros par appartement) est un vrai désastre. Aux nombreuses malfaçons, s'ajoutent bien des dégâts commis lors des travaux. Et rien n'est fait pour remettre les appartements dans un état convenable.

Cela n'a pas empêché le maître d'oeuvre, l'OPAC de Loire-Sud, d'augmenter certains loyers de 40 euros dès le 1er août, c'est-à-dire bien avant la fin des travaux.

Après un article constatant la situation paru dans le quotidien local, une première réunion publique a réuni 70 locataires le lundi 8 octobre. Puis une autre s'est tenue le 22 octobre avec 65 personnes pour préparer une délégation au Conseil municipal.

C'est donc face à plus d'une vingtaine de locataires que le maire (UMP) de Saint-Chamond entama le Conseil. Il laissa tout d'abord la parole à une représentante des locataires qui lut, avec commentaires bien sentis, la motion adoptée. Dans sa réponse, le maire affirma clairement que la SAEC, société supervisant les travaux (une filiale d'Eiffage), n'avait pas respecté le cahier des charges, que la réhabilitation ne se déroulait pas dans des conditions normales. Il avait, disait-il, reçu le matin même, des responsables de la SAEC et de l'OPAC l'assurance que chacune allait mettre du personnel pouvant répondre à toutes les demandes et que toutes les " bavures " dans les appartements seraient reprises ou en voie d'être reprises avant la fin novembre. Les locataires pour lesquels les travaux ne seraient pas terminés, et qui avaient subi la hausse de 40 euros, bénéficieraient d'un avoir du même montant.

Même si ces réponses n'apportent pas toutes les solutions attendues, la mobilisation des locataires a donc en partie abouti. Pour la suite, cette mobilisation ne s'arrêtera pas là.

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