Depuis le mardi 3 octobre, le travail a cessé, plus aucune carte à puce, carte SIM, carte vitale ou passeport ne sort du site orléanais. Les salariés bloquent l'accès de l'entreprise. Depuis qu'ils ont appris en juin la fermeture du site pour 2008, rien n'a évolué. La direction campe sur ses positions : elle veut fermer l'usine, ce qui signifie 362 employés mis sur le carreau. La production sera faite ailleurs, en France et dans d'autres pays. Rien ne justifie ces licenciements. Les carnets de commandes sont pleins. La direction parle de reclassements, mais pour l'instant le personnel préfère se battre pour le maintien de l'emploi et espère que l'entreprise continuera avec un repreneur. Et dans l'esprit de tous, si la fermeture de l'usine se confirme, il faudra que le patron lâche un maximum de primes. L'entreprise fait des bénéfices, elle devra d'une manière ou d'une autre payer. Le moral des grévistes est bon, ils ont reçu le soutien d'élus locaux et de travailleurs d'autres entreprises de l'agglomération.