Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a annoncé lundi 25 juin que la décision de faire construire un second porte-avions était presque arrêtée.

Quelle surprise ! 700 millions d'euros étaient déjà inscrits dans le budget militaire pour ce bâtiment, les systèmes d'appontage et de décollage sont commandés et le précédent ministre de la Défense, Alliot-Marie, avait fait tout ce qu'elle pouvait pour rendre, selon ses mots, cette construction " irréversible ".

Hervé Morin, les amiraux et tous les défenseurs de la marine de guerre affirment qu'il faut avoir deux porte-avions, pour qu'au moins un soit toujours opérationnel. Le ministre parle d'assurer " à tout moment une capacité de puissance à la mer ". Mais qu'est-ce que cela veut dire ?

Cette capacité à 2,5 milliards d'euros pièce, au mieux ne sert à rien, au pire est utilisée au large des ex-colonies françaises pour menacer les populations et les régimes indociles. Et, de toute façon, la pièce essentielle du porte-avions est une pompe : c'est la fameuse et très efficace pompe à finances, qui va des caisses de l'État vers celles des fabricants d'armement.