"Comment se fait-il que les Hauts-de-Seine aient si bien évolué, et la Seine-Saint-Denis si mal ?" s'est étonné Devedjian, le nouveau président du Conseil général du département des Hauts-de-Seine (un département de banlieue de l'Ouest parisien qui compte des villes comme Neuilly et Saint-Cloud), en prenant connaissance du rapport sur les relations entre la police et la population de Seine-Saint-Denis. Et de trouver une explication : " C'est parce que l'un était géré par la droite et l'autre par le Parti Communiste ", ajoutant : " Les communistes ont ancré les gens dans la misère, parce que c'était aussi pour eux un moyen d'asseoir leur pouvoir politique. "

À la présidence du Conseil général des Hauts-de-Seine, Devedjian a succédé à son grand ami Sarkozy qui, lui-même, avait pris les rênes des mains de Pasqua. Des représentants du beau monde qui, eux, ont assis leur politique sur les services rendus aux plus riches. Dans leur département, les villes les plus cossues ont vu fleurir les résidences de haut standing au détriment des logements sociaux, alors que, dans les communes les plus pauvres, les cités ouvrières n'ont rien à envier à celles de Seine-Saint-Denis.

Mais n'allez pas dire que c'est la politique des Devedjian et consorts qui, en enrichissant certains, a ancré les autres dans la misère. On pourrait vous traiter de... communistes !