Samedi 14 avril, les clients de la Fnac d'Orléans étaient accueillis devant l'entrée du magasin par les employés, dont la grande majorité étaient en grève. Le ras-le-bol est considérable : alors que les dividendes distribués aux actionnaires sont en hausse de 10 %, les salaires avoisinent les 1 000 euros net pour des employés embauchés depuis dix-sept ans ! Les primes d'intéressement ou la participation aux bénéfices accordées aux salariés n'ont fait que chuter.

Ainsi, bon nombre d'employés de la Fnac vont déclarer un revenu inférieur à celui de l'année précédente et cela, pour beaucoup d'entre eux, pour la deuxième année consécutive. Mais ce qui ne passe pas du tout, c'est l'annonce de 300 suppressions d'emplois administratifs à l'échelle du pays, dont cinq à Orléans.

Une journée nationale de grève est prévue le 4 mai, pour exiger le maintien des emplois, une augmentation collective de 250 euros et le passage à temps complet de tous les temps partiels imposés.