Avec ses déclarations réitérées sur l'identité nationale ou sur le " problème " de l'immigration, avec la chasse aux sans-papiers organisée par sa police, Sarkozy veut s'attirer les bonnes grâces et les voix de l'électorat de Le Pen.

Ce dernier, revendiquant son fonds de commerce nauséabond, réplique sur le même ton en qualifiant Sarkozy de " candidat de l'immigration " et en examinant les nationalités de ses grands-parents, grecque d'un côté, hongroise de l'autre.

Se renforçant l'un l'autre, Sarkozy et Le Pen cherchent à spéculer sur les préjugés xénophobes et nationalistes les plus stupides et sur tout ce qui peut dresser les populations les unes contre les autres. De leur triste gamelle, il ne peut sortir que des plats empoisonnés.