Pour faire passer la pilule de la fermeture du Centre de recherche de Romainville, Aventis, aujourd'hui Sanofi-Aventis, avait reçu l'aide des pouvoirs publics. La direction avait fait beaucoup de tapage autour de la réindustrialisation du site à travers Biocitech, censé être à la pointe de la technologie.

Trois ans après, cette prétendue réindustrialisation apparaît pour ce qu'elle était depuis le début : un leurre. Des milliers de mètres carrés de locaux, de bureaux, de laboratoires restent vides. Seules quelques très petites entreprises se sont installées dans les laboratoires.

En tout, en comptant les 75 salariés Dalcéo qui fournissent la logistique du site, ce sont environ 400 personnes qui travaillent sur ce qui avait été le site historique de Roussel-Uclaf, et qui a compté plus de 3 000 salariés à Romainville.