Thomson – Rennes (Ille-et-Vilaine) : Débrayage contrel a remise en cause des 35 heures29/11/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/12/une2000.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Thomson – Rennes (Ille-et-Vilaine) : Débrayage contrel a remise en cause des 35 heures

Jeudi 16 novembre se tenait un comité central d'entreprise de Thomson, au sujet de la fusion de Thomson Grass Valley, spécialisée dans le matériel professionnel et de studio pour la télévision, avec une filiale de Thalès récemment rachetée. À cette occasion, les syndicats avaient appelé le personnel à débrayer une heure.

Il s'agissait de dire que nous refusions toute dégradation, notamment sur le temps de travail, la direction ayant annoncé la remise à plat de tous les accords d'entreprise, et notamment celui portant sur ce point, c'est-à-dire les 35heures.

Tout le monde sait que la direction a l'intention de revoir à la baisse les conditions des 35heures. C'est ce qu'elle a fait l'an dernier à Thomson R&D, l'autre division du groupe de son centre de Rennes. Et l'accord 35heures en vigueur actuellement dans l'ex-filiale de Thalès est encore moins favorable.

Nous nous sommes donc retrouvés à plus de deux cents sur l'ensemble des trois centres Thomson Grass Valley: Rennes, Cergy et Brest. À Rennes, où la petite bagarre menée l'an dernier à ThomsonR&D est dans les mémoires, nous étions plus de 120. La direction a dû tenir compte du succès de ce débrayage puisqu'elle a immédiatement annoncé qu'elle reportait au printemps prochain la remise à plat des 35heures.

Cette première mobilisation a lieu alors que la direction cherche à maintenir dans toutes les branches du groupe un climat d'incertitude et d'instabilité, en menant depuis plusieurs années une politique de rachat, de restructuration et de revente de sociétés, digne d'un jeu de Monopoly. Ainsi Thomson vient d'annoncer 300suppressions d'emplois dans son usine de Genlis en Bourgogne.

La réussite de ce débrayage est un encouragement à ne pas nous laisser faire, et à faire face aux attaques de la direction.

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