Thales – Vélizy (Yvelines) : Une sanction inadmissible08/11/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/11/une1997.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Thales – Vélizy (Yvelines) : Une sanction inadmissible

À l'usine Thales de Vélizy, le 20 octobre, un salarié des Klystrons a reçu une lettre de licenciement. Motif invoqué par la direction: il se serait disputé avec son chef. Risquer son emploi pour une simple prise de bec, cela a révolté de nombreux travailleurs. Des débrayages ont été organisés avant la Toussaint, une pétition a tourné, une réunion de travail de la direction a été dérangée par à peu près 150 invités, qui ont indiqué aux responsables de l'entreprise qu'ils exigeaient que leur camarade soit réintégré. Chacun sent bien que, si ce salarié est licencié pour une raison aussi mince, la direction pourra à l'avenir s'attaquer à n'importe quel travailleur, en saisissant le premier prétexte venu.

La direction comptait sans doute qu'avec les vacances les choses allaient s'apaiser. Eh bien non! Le mouvement de protestation contre ce licenciement a repris. La distribution de tracts du mardi 7 au matin a entraîné un gros embouteillage dans toute la zone industrielle. Mais, malgré la gêne, la plupart des salariés ont exprimé leur solidarité. Le directeur, quant à lui, a été prié de trouver une autre entrée pour pénétrer sur le site.

Le débrayage du 7 novembre a été l'occasion de s'inviter de nouveau à une réunion des directeurs, et de leur dire leurs quatre vérités. Ces messieurs ne peuvent pas ne pas avoir compris. Ils doivent revenir sur cette sanction inadmissible.

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