Au CHU d'Angers, nous venons d'apprendre qu'au niveau du département du Maine-et-Loire, 65 lits de soins de suite et long séjour seront fermés pendant tout l'été.

Il était déjà scandaleux de fermer les 20 lits de long séjour à la maison de cure de Saint-Barthélémy (qui font partie du CHU) car cela signifiait non seulement une baisse de la capacité d'accueil des personnes âgées, mais en plus des déménagements pour les patients de l'unité concernée.

Aujourd'hui, la capacité d'accueil est donc à nouveau entamée par 45 fermetures de lits de convalescence et de soins de suite, alors que la chaleur s'est installée dès le mois de juin, faisant craindre des besoins accrus pendant l'été. La raison invoquée, c'est le manque de personnel dans les hôpitaux locaux, au centre de cure de Saint-Barthélémy ou à la clinique Saint-Claude. Quelques remplaçants ont été embauchés sur des crédits «canicule», mais ils suffisent à peine à compenser les absences pour maladie ou maternité.

Il sera donc très difficile, voire impossible, de trouver une place pour prendre en charge une personne âgée à la suite d'une hospitalisation. Le gouvernement voudrait nous faire croire que la prise en charge des personnes âgées est au coeur de ses préoccupations, mais nous avons là un exemple qui démontre le contraire.