CRSF - Marseille : Se crever les yeux pour la Banque Postale!29/06/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/06/une1978.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

CRSF - Marseille : Se crever les yeux pour la Banque Postale!

La Caisse d'Épargne fait désormais partie de la Banque Postale. Mais si la CNE gère beaucoup d'argent, la tenue de ses comptes, à Marseille, est difficile à cause de méthodes surannées. Toutes les opérations figurent sur des microfiches éditées mensuellement. Après avoir relevé avec bien des difficultés ces petits chiffres, c'est à la main qu'il faut recopier chaque opération, en veillant à ne pas se tromper de ligne. En particulier pour établir une succession, le service des impôts demande des relevés d'opérations de la CNE qui peuvent remonter jusqu'à dix ans en arrière, ce qui nécessite un travail difficile en se crevant les yeux sur ces microfiches.

Le personnel de la Caisse d'Épargne ayant subi des coupes claires au cours de la mise en place de la Banque Postale, à Marseille, c'est désormais le service des «successions» du Centre de Chèques Postaux qui doit établir des relevés de la Caisse d'Épargne. Et cela en plus du travail quotidien des successions des Chèques Postaux.

Au début, quand le personnel des «successions» des CCP, qui compte une quarantaine d'employés, a refusé de faire ce travail supplémentaire, il a reçu des demandes d'explications pouvant entraîner des sanctions. Et si, devant sa résistance, celles-ci ont été prestement retirées, la direction maintient l'obligation d'éditer ces relevés. Pour l'instant les employés essaient d'obtenir que, pour chaque relevé de la Caisse d'Épargne, un dossier de succession leur soit retiré.

Ce serait quand même la moindre des choses!

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