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- Lutte ouvrière n°1967
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Dans les entreprises
Échos des hôpitaux
La direction de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris prévoit de créer 568 postes pour de nouvelles activités, mais elle en supprime 624 pour l'année 2006, dont 113 dans les unités de soins et de longs séjours.
Pourtant, les besoins augmentent partout et les Urgences ne sont pas près de se désengorger.
La direction de l'AP-HP nuit gravement à la santé!
Extrait du bulletin Lutte Ouvrière de l'Hôpital Saint-Antoine - Paris
Triste combine
L'AP remplace des collègues recrutés en CDD par des collègues recrutés en Contrats d'accompagnement dans l'emploi (CAE). L'intérêt pour la direction? Le CAE peut durer 24 mois, les horaires peuvent varier de 20 heures par semaine à 35 heures. Et surtout, l'État finance une partie importante du salaire et l'établissement est exonéré de l'essentiel des charges sociales.
Des petits calculs financiers qui se font sur le dos des collègues maintenus dans des statuts précaires.
Extrait du bulletin Lutte Ouvrière de l'Hôpital Necker - Paris
L'hôpital en crise
À plusieurs reprises ces derniers temps, les Urgences ont été submergées par l'afflux de patients, essentiellement des personnes âgées. Les huit lits d'hospitalisation de courte durée étaient bien insuffisants et il n'y avait plus de place dans les services.
La direction a réuni plusieurs fois sa "cellule de crise" et elle a dû ouvrir dans l'urgence cinq lits en Neuro 5 B.
Elle nous dit que "l'ensemble de la communauté hospitalière se doit d'être mobilisée". Au lieu de nous faire la morale, qu'elle rouvre les lits qu'elle a fermés.
Extrait du bulletin Lutte Ouvrière du CHU de Nancy