Le succès de la manifestation du 7 mars a convaincu nombre d'hésitants. Dans plusieurs universités, dès le 8, des assemblées générales plus nombreuses se sont tenues.

Des "actions" et des manifestations diverses, quasi quotidiennes se sont multipliées. Les étudiants ont pu vérifier ce qu'indiquent les sondages: la population, dans sa majorité, est opposée au CPE. Quand les étudiants scandent "Étudiants, salariés, tous précaires tous solidaires", ils sont chaleureusement accueillis.

Pour l'instant, seule une minorité importante et active d'étudiants est entrée en lutte. Mais les actions organisées par les étudiants de droite qui se prétendent attachés à "la liberté d'étudier" ont rencontré un écho infiniment plus minoritaire! En réalité, bien des étudiants, même s'ils ne sont pas dans la lutte, s'en sentent solidaires. Et la nette augmentation du nombre de manifestants montre qu'une partie d'entre eux s'y joignent désormais.

De Robien ou Villepin prétendent que le mouvement s'effrite... mais il faut être d'une impressionnante mauvaise foi pour affirmer cela, alors que chaque jour, le nombre de manifestants progresse nettement. Voilà qui augure bien des journées du 16 et du 18 mars!