Au Centre Historique des Archives Nationales(75) : Contre les militants syndicaux, les méthodes de choc du directeur11/01/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/01/une1954.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Au Centre Historique des Archives Nationales(75) : Contre les militants syndicaux, les méthodes de choc du directeur

Les sections CGT et FSU des Archives de France nous communiquent:

"Dans le cadre de la grève entamée par le personnel du Centre historique des archives nationales (CHAN) depuis le 3 janvier dernier [...], le directeur du CHAN, M. Gérard Ermisse, s'est déchaîné physiquement et avec une violence inouïe contre les responsables syndicaux".

Ainsi, le 6 janvier 2006, le directeur "a voulu refuser aux délégués syndicaux leur présence dans une réunion avec le personnel, au mépris des droits syndicaux élémentaires. Devant leur insistance légitime, [le directeur] s'est précipité sur Pierre-Yves Chiron, secrétaire général adjoint de la section CGT des Archives de France, l'a brutalisé, plaqué contre une fenêtre, pour tenter de le jeter hors de la réunion. Quelques secondes avant, il a fait de même avec Jean-Yves Cornou, secrétaire général de la section FSU, qu'il a empoigné physiquement et sorti manu militari de la salle de réunion.

Tous ces faits se sont déroulés devant une vingtaine de témoins, tous salariés des Archives. Aux violences physiques, il faut ajouter l'invective haineuse contre nos collègues, en particulier contre Wladimir Susanj, secrétaire général de la section CGT [...], traité par M. Ermisse de "commissaire politique", "dictateur", etc."

Une plainte a été déposée et les deux militants syndicaux brutalisés, dont l'un est handicapé, se sont vu délivrer des jours d'incapacité temporaire de travail et d'arrêt de travail.

Il est à noter que la grève a succédé à un droit de retrait exercé depuis mi-décembre par les personnels devant travailler dans les sous-sols, où la présence d'amiante a été détectée dans des calorifugeages en mauvais état. Les employés exigeaient des garanties sur l'absence d'amiante, mais aussi le recrutement de personnel suffisant pour assurer l'accueil des usagers des Archives.

Inadmissible, apparemment, selon ce directeur.

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