Le ministère des Finances est le fer de lance de ce que le gouvernement appelle la réforme de l'État. Cette réforme se traduit par un train de regroupements internes, à la Direction générale des impôts et ailleurs, qui a abouti à plusieurs milliers de suppressions d'emplois ces trois dernières années et, en conséquence, à l'aggravation des conditions de travail.

Cela va continuer l'année prochaine avec plus de mille suppressions d'emplois. De nouveaux regroupements sont prévus pour les années à venir, avec les mêmes effets prévisibles.

À noter que, dans cette réorganisation, tout est fait pour satisfaire les entreprises, grosses et petites, et pas grand-chose pour le public défavorisé.

Les salaires, comme ailleurs, sont bloqués. L'État n'a rien trouvé de mieux que de verser une prime de 320 euros à 15000 d'entre nous -sur 80000 employés des Impôts- sous prétexte que nous travaillons dans des services "réformés" ou regroupés. Personne n'a été dupe de cette grossière manoeuvre de division. Comble du mépris, le ministère envisage l'octroi d'une médaille aux plus méritants.

Le 4 octobre, comme d'ailleurs lors des autres mouvements, la mobilisation a été bonne, plus de 50% de grévistes. Une grève et une manifestation sont prévues à Paris le 29novembre, devant Bercy. Face à toutes ces attaques, il est urgent de riposter vraiment.