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Leur société
Incendie en série : Ce n’est pas une fatalité!
À Paris, après l'incendie en avril de l'hôtel-taudis de la rue de Provence puis, le 25 août, de l'immeuble insalubre du boulevard Vincent-Auriol, mardi 28 août, dans le 3e arrondissement, c'est un immeuble vétuste qui flambait. Tous étaient habités par des travailleurs africains. Plus de cinquante d'entre eux sont morts carbonisés ou asphyxiés, dont une majorité d'enfants. Une peur légitime s'empare des familles de travailleurs immigrés qui vivent dans ces brasiers en puissance: taudis, bidonvilles, foyers, logements surpeuplés, hôtels meublés...
On ne peut pas rester inactif face à cette horreur. Plusieurs mobilisations de soutien aux travailleurs africains se sont déjà déroulées dans les jours qui ont suivi ces incendies meurtriers. Il faut que le rassemblement du jeudi 1er septembre et la manifestation du samedi 3 septembre soient les plus massifs possible pour crier notre colère et notre indignation et pour exiger que les travailleurs immigrés ne soient pas parqués comme du bétail mais logés décemment, pour imposer aux pouvoirs publics la construction immédiate de logements sociaux et la réquisition des logements vides.