On nous rebat les oreilles sur les bienfaits de la semaine de quatre jours dans l'Éducation nationale, qui permettrait de meilleurs rythmes scolaires, notamment en raccourcissant les congés d'été. La presse s'est cependant faite plus discrète sur les conditions de cette rentrée anticipée, par exemple en Seine-Saint-Denis. Ainsi aux Lilas, le premier jour, quatre postes et demi d'instituteurs n'étaient pas pourvus.

Dès la rentrée, des enfants ont donc été renvoyés chez eux, provoquant un émoi certain chez les parents d'élèves, qui se montraient à juste titre inquiets sur les conditions de remplacement des professeurs absents. D'autant plus que même le principal interlocuteur des parents, l'inspecteur de l'Éducation nationale, était porté manquant par suite d'un problème d'affectation. Cela promet pour le 2 septembre, jour de la rentrée pour l'ensemble des élèves!

Comme chaque année, le rectorat de Créteil a prévu au plus juste et n'a pas ouvert suffisamment de postes. Et, comme chaque année, il va faire appel aux listes complémentaires, c'est-à-dire à des jeunes professeurs qui n'auront reçu aucune formation et seront contraints d'improviser au dernier moment! La rentrée s'annonce sous de bons auspices!