En juillet et août, des équipes de camarades de Lutte Ouvrière parcourent les différentes régions à la rencontre de la population.

Dans toutes les villes où nous faisons étape, les travailleurs avec qui nous discutons dénoncent les attaques des gouvernements successifs et notamment des gouvernements Chirac-Raffarin-Villepin; ces travailleurs témoignent que, d'année en année, le chômage n'a fait qu'augmenter en même temps que l'indemnisation des chômeurs a diminué. Partout, nous rencontrons un nombre de plus en plus grand d'intérimaires et de saisonniers et certains nous racontent les propositions de contrat de travail de quelques semaines, voire de quelques jours seulement! C'est au point que, pour certains, surtout parmi les plus jeunes, cette précarité apparaît aujourd'hui comme une fatalité.

Eh bien non, ce n'est pas une fatalité! C'est le résultat d'une politique délibérée menée par les gouvernements au service des possédants. Entre autres, c'est délibérément que les gouvernements utilisent le budget de l'État pour subventionner les grands patrons sous prétexte de créations d'emplois qu'on n'a jamais vu venir, au lieu de créer les centaines de milliers d'emplois qui manquent dans les hôpitaux, les écoles, les maisons de retraite et dans tous services publics.

Pour mettre un frein aux attaques, il faut que le camp des travailleurs retrouve ses forces et sa confiance en lui-même afin de s'opposer au camp des possédants. C'est possible, car ce sont les travailleurs qui font tourner la société et pas les actionnaires.

C'est de discuter de cette perspective, la seule qui soit réaliste, que nous vous proposons dans toutes les villes-étapes où nous serons présents dans les semaines à venir.