Depuis le début du mois de juillet, les camarades de Lutte Ouvrière sont sur les routes de la Picardie, de la Normandie, de la Franche-Comté, de la Haute-Savoie et de la Champagne-Ardenne, afin de rencontrer, dans les villes et les quartiers populaires, tous ceux qui souhaitent discuter avec nous des problèmes qui sont ceux du monde du travail aujourd'hui, des difficultés mais aussi des perspectives et des possibilités de changer la situation dans un sens qui soit favorable aux travailleurs. Le détail des villes dans lesquelles nos camarades passeront est publié au fur et à mesure et vous trouverez ci-dessous les prochaines étapes.

À l'aide d'expositions, de brochures, de vidéos, les militants de Lutte Ouvrière profiteront de ces mois de juillet et d'août pour dénoncer -comme ils le font tout au long de l'année- la politique du patronat, et souligner la nécessité pour le monde du travail de se défendre contre les patrons ainsi que contre les attaques gouvernementales.

Dès les premières étapes, nos camarades ont rencontré les habitants de petites villes qui expriment les problèmes qui sont ceux de tant de travailleurs: des salariés de toutes petites entreprises, des salariés à temps partiel qui ne s'en sortent pas, des ouvriers payés à la tâche ainsi que des chômeurs. Les discussions portent sur les difficultés de la vie quotidienne, mais aussi sur les moyens qui permettraient de s'en sortir. Tous constatent qu'après le référendum sur la Constitution européenne, le nouveau gouvernement poursuit une politique au service des riches et des possédants, et contre toutes les petites gens. Et du coup, les discussions portent sur ce qu'il est possible d'attendre ou pas des élections, sur la nécessité de n'avoir aucune illusion quant à ce qu'elles peuvent changer de concret pour les travailleurs.

En faisant halte dans un grand nombre de villes ouvrières, parfois sinistrées du fait des licenciements qui ont privé de ressources tant de familles, c'est de tout cela et de tant d'autres problèmes qui frappent le monde ouvrier que les militants de Lutte Ouvrière veulent discuter.