En région parisienne comme en province, les condamnations continuent à tomber contre des lycéens qui avaient participé à des manifestations et diverses initiatives contre la réforme de Fillon.

Ainsi au Mans, deux jeunes ont écopé de deux mois de prison ferme, un autre de deux mois avec sursis. À Bayonne, deux lycéens viennent de se voir infliger deux mois de prison avec sursis et 6000 euros d'amende. À Paris, l'un des animateurs de la coordination lycéenne vient de se voir condamné à 5 mois de prison avec sursis et 500 euros de dommages et intérêts pour outrages à agent. Et d'autres jugements qui pourraient déboucher sur de lourdes peines sont attendus dans les prochains jours.

Un "collectif de soutien aux victimes du mouvement lycéen", soutenu par diverses organisations, associations et personnalités, réclame l'abandon de toutes les poursuites à l'encontre des personnes interpellées lors des différentes initiatives contre la loi Fillon, ainsi que l'abandon des sanction disciplinaires, administratives, voire pédagogiques, contre les lycéens investis dans les mobilisations lycéennes.

Lutte Ouvrière soutient ces revendications ainsi que toutes les initiatives prises pour protester contre les sanctions qui frappent les lycéennes et lycéens impliqués dans ce mouvement, et notamment la manifestation qui se tiendra

Samedi 11 juin à Paris, à 14 h place de la République.