Après les avoir licenciés, le jeune PDG d'une petite entreprise de bobinage de transformateurs de Schirmeck, dans le Bas-Rhin, vient de proposer à neuf salariés, sur 24 au total, un reclassement en Roumanie avec un salaire de 110 euros. Interrogé par l'antenne régionale de FR3, à la question: "Accepteriez-vous de partir en Roumanie avec un tel salaire?", le patron de Sem Suhner n'a su que balbutier avec un petit sourire "c'est une question difficile à répondre..."(sic).

Dans un contexte où le patronat se croit tout permis, des petits foutriquets de ce genre peuvent se permettre, non seulement de mettre à la rue des travailleurs qui ont passé vingt ou trente ans à la production, mais en plus de se payer leur tête. Il y a des coups de pied quelque part qui se perdent.