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- Lutte ouvrière n°1913
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Dans les entreprises
Nos lecteurs écrivent : Pauvres, mais vaches à lait quand même!
Je suis actuellement au chômage et bénéficiaire (si l'on peut dire!) du RMI. Mais ces derniers mois, comme ma compagne travaillait à temps partiel et gagnait 600 à 700 euros par mois, je ne touchais plus le RMI.
Fin septembre, un grave problème de santé l'a obligée à arrêter de travailler. Elle aurait dû toucher les indemnités de la Sécu sans trop de délai mais, à cause d'une pièce du dossier égarée, le paiement de ces indemnités n'a commencé que début décembre. Il a fallu que l'on se débrouille avec 600 euros pour deux pendant deux mois!
C'est alors que les ennuis ont commencé... Les comptes en banque n'étant plus alimentés, les prélèvements automatiques ont été refusés, avec 19 euros de frais retenus à chaque fois par la banque. Le dernier prélèvement refusé était de 7 euros, ce qui n'a pas empêché la banque de compter comme d'habitude 19 euros de frais! Au total, les frais ainsi extorqués se sont élevés à 750 euros... Une somme supérieure à nos revenus mensuels.
C.G. (Laval)
Ce qui m'arrive est révoltant. Je suis au chômage depuis des années, je touche maintenant l'Allocation spécifique de solidarité de 420 euros par mois. J'ai 2408 euros de dettes. Un huissier a tenté une saisie sur mon compte en banque. Il n'a rien pu saisir, je n'ai pas cette somme. De plus, l'ASS est insaisissable.
Il n'empêche que ma banque, le Crédit Lyonnais, m'a prélevé 99 euros de frais bancaires pour cette saisie. C'est qu'ils ont travaillé, à ce qu'ils m'ont répondu pour toute justification. Je vais entamer des démarches pour contester ce prélèvement, mais il faut en passer par un autre huissier et cela coûte encore environ 80 euros.
Non seulement je n'ai pas grand-chose pour vivre, mais il se trouve des vautours pour m'en prendre encore!