Chirac a réaffirmé son intention de réduire de 30% entre 2002 et 2007, l'impôt sur le revenu.

Et dans la longue liste des voeux pieux débités par le locataire de l'Élysée, celui-ci risque de voir le jour. Car il s'agit surtout de l'impôt des plus gros revenus, comme l'a montré l'exemple de 2004. Le ministre des Finances, Gaymard, et son acolyte au Budget, Copé, ont donc été interrogés par la presse sur la façon dont ils allaient réaliser cette promesse du président.

Ils ne peuvent annoncer qu'ils vont augmenter le déficit des comptes de l'État, au moment où la France est déjà dans la ligne de mire de la Commission européenne pour déficit excessif.

Ils s'interdisent de prendre sur les budgets de l'armée, de la police et de la justice. Ces budgets sont sacrés, on n'y touche pas!

Il n'est pas non plus question de réduire les cadeaux aux plus aisés. Au contraire, Gaymard a dit qu'il espérait obtenir une baisse de TVA pour la restauration, Raffarin a annoncé de nouvelles baisses d'impôt pour ceux qui emploient du personnel de maison.

Reste donc la solution de réduire les budgets des services publics en taillant dans les effectifs.

S'en prendre à l'activité de ces services qui bénéficient à l'ensemble de la population, c'est cela pour eux réduire les dépenses de l'État.