Depuis des années, comme dans bien d'autres services publics, la précarité des emplois est devenue la règle à La Poste. Cette situation n'a d'ailleurs pas pu être passée complètement sous silence car des postiers se sont plaints devant des tribunaux de prud'hommes d'avoir dû accepter une succession de contrats à durée déterminée: jusqu'à 345 dans le cas d'une postière de la région de Châteauroux, envoyée sur différents postes jusqu'à 50 kilomètres de son domicile; la presse s'est fait l'écho de ces pratiques.

En moyenne, La Poste ne remplace qu'un départ à la retraite sur deux. Et encore, il ne s'agit que d'emplois précaires, et ces emplois sont aujourd'hui directement menacés.