En novembre 2003 le groupe Euralair (affrètements, charters, location de jets d'affaires) était mis en redressement judiciaire. La justice avait donc à examiner les comptes. Cela a consisté, comme toujours en pareil cas, à entériner le fait que les gros actionnaires avaient pu retirer leurs billes après avoir pressé le citron et n'étaient donc pas comptables, légalement, de la suite. Après quoi, quelques vautours de moindre envergure allaient pouvoir se disputer les restes.

La presse avait révélé, en juillet dernier, que la compagnie Euralair aurait fourni des billets gratuits à la famille Chirac (pour 40000 euros...) et à d'autres gens du même monde. On apprend maintenant que, devant les difficultés financières, Euralair aurait eu tendance à faire des économies sur la sécurité de ses avions. Pas de ceux mis à la disposition des Chirac, quand même?