Au bout d'une semaine de grève, le personnel de nuit du Centre hospitalier universitaire de Rouen est parvenu à faire reculer partiellement la direction. Celle-ci a retiré deux projets de roulements qui étaient massivement rejetés. Mais elle n'a pas accepté la revendication principale des hospitaliers travaillant de nuit qui veulent conserver les roulements actuels.

La direction a accepté de nouvelles négociations. Mais elle n'a semble-t-il pas renoncé à mettre en place l'horaire des 32 h 30 pour le service de nuit (lié à l'application de la loi Aubry) en économisant au maximum le personnel, au détriment de nos conditions de travail et de notre vie privée.

Dans l'attente de la première réunion de négociation, l'assemblée générale a suspendu le mouvement de grève jusqu'à une nouvelle assemblée qui doit se tenir lundi 18 octobre. Autant dire que si la direction cherche seulement à gagner du temps en ayant nommé un médiateur, en consultant la Médecine du travail, et en faisant traîner les séances de négociations, le personnel de nuit ne se laissera pas... endormir!

D'ailleurs, il a été décidé, lors de l'assemblée du lundi 11 octobre, que s'il n'y avait rien de concret le lundi 18, la grève redémarrerait dès le lendemain.