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Meetings régionaux LO-LCR : Une assistance nombreuse et enthousiaste
La tournée des meetings régionaux des listes LO-LCR et LCR-LO s'est poursuivie, accueillant une assistance nombreuse et enthousiaste.
Le 12 mars à Nantes, ils étaient 1500, remplissant la salle du grand auditorium de la Cité des Congrès. Régis Bourdaud, militant de la LCR, deuxième de la liste de la Loire-Atlantique, rappela les insuffisances des services publics dans l'agglomération nantaise, que ce soit au niveau du logement social, des crèches, des écoles, des transports. Yves Chéere, tête de liste de la région, ouvrier chez Renault au Mans, mais aussi conseiller régional Lutte Ouvrière, expliqua que, seul ouvrier élu siégeant dans cette assemblée majoritairement à droite, qui comptait une douzaine de patrons, il y avait fait entendre la voix du monde du travail, dénonçant les subventions qui y étaient décidées en faveur des patrons, et non des moindres: à Bouygues par exemple, ou encore à la milliardaire Annette Roux, propriétaire des chantiers Benneteau en Vendée, à l'Alstom - Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire, qui licencie des travailleurs par milliers, depuis le lancement du Queen Mary II. Il a souligné qu'en Pays de Loire l'élection régionale prenait d'autant plus valeur nationale que le candidat de l'UMP n'est autre que Fillon, qui incarne les attaques antiouvrières, et plus particulièrement celles contre les retraites. L'intervention d'Olivier Besancenot, puis celle d'Arlette Laguiller, entrecoupées par les applaudissements d'une salle attentive et chaleureuse, furent conclues par un appel à la manifestation du lendemain contre les expulsions et en faveur du logement social, et par l'Internationale, massivement reprise.
Samedi 13 mars, à Marseille, malgré un grand carnaval qui avait lieu en même temps dans la ville, la salle était comble. La moitié des 900 personnes qui s'y pressaient avaient dû rester debout pour laisser la place à tous. Une forte délégation des sans-papiers y fit entendre ses exigences, reprises par l'assistance réclamant leur régularisation. Les interventions d'Arlette Laguiller puis d'Olivier Besancenot furent conclues par l'appel d'un représentant des sans-papiers, puis par l'intervention de deux travailleurs de STMicroelectronics, dénonçant la direction de leur groupe qui avait reçu des subventions, entre autres de la Région, pour délocaliser l'usine de Rennes vers celle de Rousset (proche d'Aix-en-Provence) et vers celle de Crolles dans l'Isère.
Dimanche 14 mars à Toulouse, cette fois encore plus de 1000 personnes se pressaient au meeting où, en plus des représentants locaux de la liste, intervenaient Arlette Laguiller et Olivier Besancenot. Réunir autant de monde un dimanche après-midi à 15 heures pouvait paraître une gageure. Pari réussi, avec l'enthousiasme et la chaleur de l'assistance au rendez-vous.
Lundi 14 mars à Rennes, la salle ne pouvait contenir les 1800 personnes présentes, 450 d'entre elles se pressaient debout sur les côtés, et 350 durent suivre le meeting sur le parvis de la salle, grâce à un poste de télévision. Par bonheur la météo sut se montrer clémente. Là encore, jeunes et moins jeunes étaient mêlés dans un public populaire.
Avant que le meeting ne commence, une délégation de travailleurs de Thomson et de STMicroelectronics, dont les emplois sont menacés, vinrent discuter avec Olivier Besancenot et Arlette Laguiller. Le porte-parole de STMicroelectonics a pu en quelques mots parler des problèmes de son entreprise, groupe florissant qui a décidé de fermer son usine de Rennes, laissant sur le carreau des centaines de salariés.