Il y a un an, le 20 mars 2003, les États-Unis et leurs alliés déclenchaient la guerre en Irak, en prétendant le faire au nom de la "démocratie" et pour délivrer les Irakiens de la dictature de Saddam Hussein. Le prétexte le plus immédiat était de rechercher les armes de destruction massive qui menaçaient la sécurité des pays occidentaux.

Depuis, le régime de Saddam Hussein s'est effondré, lui-même a été capturé, mais la "démocratie" n'est pas instaurée pour autant. Outre l'occupation militaire par les pays de la coalition, des bandes armées sous la houlette des clans religieux se disputent un éventuel pouvoir. La population a vu ses conditions de vie empirer encore. Quant aux armes de destruction massive, force a été de reconnaître qu'elles n'existaient que dans la propagande des gouvernements américain ou anglais.

Au même moment, l'État d'Israël continue de mener une véritable guerre contre le peuple palestinien, guerre qui s'intensifie avec la construction du mur séparant les deux États. Mais aucune grande puissance ne parle d'intervenir pour sauvegarder les droits du peuple palestinien. Et bien d'autres guerres se poursuivent dans le monde, dans la même indifférence, comme par exemple en Tchétchénie.

Dans plus de cinquante pays, des manifestations contre la guerre sont prévues le samedi 20 mars. En France, le collectif qui s'était constitué au moment du déclenchement de la guerre en Irak appelle à manifester dans de nombreuses villes.