Les dirigeants d'Alstom confirment leurs plans de licenciements massifs. A Belfort, ils avaient annoncé 400 licenciements à Turbomachines (turbines vapeur, alternateurs, services partagés), ce sera 480. L'ouverture de la procédure légale a eu lieu le 28 janvier, pendant que la direction impose un chômage qui n'a de partiel que le nom. Dans la plupart des ateliers, on chôme des semaines entières, parfois huit d'affilée, revenant juste un jour pour couper la période. Ces dirigeants licencieurs espèrent qu'avec la forte baisse de nos salaires à cause de ce chômage, le manque de travail "organisé", ils nous feront accepter leurs mauvais coups. Leur calendrier prévoit la dernière réunion le 15 avril.

A Alstom Power Services (travaux extérieurs), la direction a déjà entamé la procédure; elle avait annoncé 110 licenciements sur Belfort, ce sera 100.

Dans le ferroviaire, à FLO, 120 postes sont en train d'être supprimés avec un dispositif de préretraite à 55 ans et une incitation à des départs volontaires, fortement appuyée par une cellule dite de "mobilité" qui commence par convoquer tout le monde pour faire sa promotion. Le plan de 295 suppressions de postes que la direction de FLO avait annoncé l'année dernière n'est pas annulé.

Cette vague de licenciements est grossie de tous ceux en cours dans des secteurs dits "externalisés": à LGE (emballage, caisserie, transport), 60 sur un effectif de 124, à OCE (imprimerie) 19 sur 39, la plupart des ex-Alstom.