États-Unis : L'État du Michigan veut réduire les salaires de ses employés18/09/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/09/une1833.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

États-Unis : L'État du Michigan veut réduire les salaires de ses employés

(Extrait du bi-mensuel américain The Spark du 25 août.)

L'État du Michigan avait demandé que ses salariés acceptent de céder 230 millions de dollars [sensiblement le même chiffre en euros (ndt)] en réduction de leurs salaires et de leurs avantages sociaux. Ces salariés organisèrent une campagne pour "dire Non tout court" et le nouveau gouverneur, Jennifer Granholm, fit semblant de battre un peu en retraite.

Mais l'administration de l'État attaque de nouveau, annonçant brutalement que le 1er octobre, date du début de l'année fiscale, sera une date-limite, après laquelle ces concessions devront être faites, sous une forme ou sous une autre.

Des responsables de l'administration ont lancé l'idée d'une "banque du temps libre". Appellation totalement erronée pour un tel programme: il vaudrait mieux l'appeler "travailler maintenant et être payé plus tard ou même pas du tout". C'est une de leurs propositions parmi d'autres, cela afin de voler 4000 dollars par an à chaque employé, cela pour les années à venir.

Si les travailleurs n'acceptent pas ces sacrifices -et ils ont fait clairement savoir qu'ils n'en avaient pas l'intention -l'État affirme qu'il devra mettre dehors 3000 employés ou plus. En d'autres termes, il s'agit bien d'une menace d'extorsion, soit de nos salaires soit de nos emplois.

Ce serait les services sociaux, et ceux liés à la santé et à l'éducation, qui subiraient ces coupes budgétaires, comme celles qui ont déjà eu lieu, c'est-à-dire des services utiles à la population.

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