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- Lutte ouvrière n°1819
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Le mouvement à la RATP
À la RATP, mardi 10 juin, nous étions toujours en grève reconductible, avec un préavis de la seule CGT, et avec l'objectif de participer à la manifestation parisienne.
Durant le week-end de la Pentecôte, le mouvement de grève est resté fort sur certaines lignes, avec des piquets de grève comme sur la ligne 9, à la Porte de Saint-Cloud.
Beaucoup tenaient à participer à la journée du 10 juin, pour voir où en était le mouvement et si de nouveaux grévistes s'y associaient. Cette journée a donc été bien suivie. D'après la CGT, il y a eu 56% de grévistes parmi les conducteurs de métro, plus de 60% parmi les machinistes (conducteurs de bus) et seulement 18% parmi les agents de stations.
Ici et là, des assemblées générales communes ont été organisées entre des conducteurs, des machinistes et des ouvriers d'entretien. Devant de nombreux dépôts de bus, des enseignants, des postiers, etc., sont venus soutenir les grévistes, discuter avec les hésitants ou même bloquer les dépôts.
Dans les assemblées des secteurs, les grévistes ont fait le constat d'une certaine stabilité du mouvement et se demandaient ce que la grève allait devenir mercredi 11 juin. La manifestation de l'après-midi du mardi 10 juin a tout de même redonné du tonus par son caractère dynamique.
Mercredi matin 11 juin, des lignes étaient encore fortement en grève. Les grévistes tenaient bon mais beaucoup attendaient les décisions qui seraient prises dans l'après midi, à la Commission exécutive de la CGT. Certains envisageaient une suspension alors que d'autres voulaient tout faire pour renforcer la grève.
Le mouvement dure depuis maintenant un mois, avec des hauts et des bas, des interruptions, des différences de mobilisation d'un secteur à l'autre. Quoi qu'il en soit, le sentiment qu'il faut le retrait du plan Raffarin reste présent. La lutte continue donc.