SNCF Réseau Paris-Sud-Ouest22/05/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/05/une1816.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF Réseau Paris-Sud-Ouest

Sur les secteurs de Paris-Austerlitz, où une bonne centaine de grévistes, agents de conduite, contrôleurs, sédentaires travaillant dans les ateliers du dépôt et aux ateliers de Masséna, étaient décidés, même minoritaires, à militer pour que la grève s'étende, les responsables de la CGT ont joué sans vergogne les canadairs. Le 15 mai, une cinquantaine d'entre eux quittaient sous les huées l'assemblée des cheminots, après s'être opposés à ce qu'un enseignant CGT prenne la parole et après avoir déclaré: "Nous sommes pour arrêter la grève et avons donc décidé de nous retirer du mouvement". Même si cette démonstration avait jeté un froid, 127 travailleurs se prononçaient pour la reconduite de la grève (8 contre et 7 abstentions) et décidaient de mettre sur pied un comité de grève. Deux syndiqués CGT prenaient la parole pour désavouer l'attitude de leurs dirigeants. Des invectives étaient échangées à l'intérieur de la CGT, entre ceux qui suivaient l'appareil et les partisans de la grève.

Dans les jours qui ont suivi et malgré leur dynamisme, les grévistes n'ont pas réussi à entraîner un nombre significatif de travailleurs, malgré la sympathie qu'ils rencontraient lors de leurs visites à d'autres secteurs. Après la participation à la manifestation du 19 mai, ils ont décidé d'arrêter... pour rebondir dès que possible, à commencer par le 25 mai.

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