Dans diverses villes, de nombreux réfugiés kurdes originaires de Turquie se heurtent au refus des autorités françaises de leur accorder l'asile politique. Des centaines d'entre eux mènent, notamment à Grenoble, Bordeaux, Mulhouse et ailleurs, des grèves de la faim pour obtenir satisfaction.

Notre camarade Arlette Laguiller a dénoncé dans un communiqué l'attitude du gouvernement, en précisant: "Au lieu de satisfaire cette demande tout à fait légitime, on fait subir à ces réfugiés des tracasseries policières. Et, malheureusement, plusieurs d'entre eux ont même été renvoyés dans leur pays d'origine"; ajoutant: "Étant donné l'attitude de l'État turc à l'égard de la population kurde en général et son peu de respect des plus élémentaires droits et libertés démocratiques, renvoyer ces réfugiés kurdes en Turquie, c'est les exposer à la répression et à l'emprisonnement. Ce comportement des autorités françaises est tout à fait inacceptable."

Solidaire de la lutte des grévistes de la faim kurdes, Lutte Ouvrière demande que le droit d'asile soit immédiatement accordé aux réfugiés kurdes qui en font la demande.