Le congrès des Verts, réuni les 14 et 15 décembre à Nantes, n'a pas failli à ses traditions de guéguerres des chefs, de faux coups de théâtre et de vraies peaux de banane, qui se sont soldés par un match vraiment nul. La présumée future direction du parti n'ayant finalement pas réuni suffisamment de voix pour être élue.

Entre toutes ces motions, ces courants, ces sous-tendances qui s'entre-déchirent, bien malin qui pourrait voir d'autres enjeux que celui des postes, présents ou futurs, que chaque clique se dispute.

Des problèmes qui concernent la population travailleuse, il n'en a jamais été question. Et pour cause, c'est hors du champ de ces politiciens en herbe. Les seules critiques des Verts sur leur participation au gouvernement de la gauche plurielle portent sur la manière dont ils auraient pu négocier avec le PS pour obtenir un peu plus d'élus et de ministres. Et leur seule préoccupation pour l'avenir est de se positionner au mieux pour accéder de nouveau à la mangeoire gouvernementale. Avec qui ?