Devant la menace de démission de certains chefs de services hospitaliers qui protestent contre le manque de crédit, le ministre de la Santé, Mattéi, a répondu qu'il fallait concentrer les efforts de l'État sur un certain nombre de grands hôpitaux. C'est là une façon de justifier le démantèlement des petits hôpitaux de proximité.

Si une telle politique déjà mise en oeuvre se maintient, il y aura donc plus de distance entre les patients et les hôpitaux et d'avantage d'accouchements en ambulance... avec tout ce que cela comporte de risques médicaux.

On ne peut avoir des crédits pour un second porte-avions ou pour arroser le patronat, et dans le même temps préserver une santé publique digne de ce nom.